Chaque année, 200 000 femmes sont victimes d’une fausse couche. Leur accompagnement dans cette épreuve doit être adapté. La loi portée par ma collègue, Sandrine Josso est une grande avancée vers cet objectif.

Une meilleure protection sur le plan psychologique et professionnel est permise par les quatre articles qui composent cette loi : la mise en place d’un parcours d’accompagnement des patients encadré par des professionnels formés, l’évaluation de l’accessibilité des couples confrontés à une fausse couche au dispositif “Mon Parcours Psy”, la levée du délai de carence pour les congés maladies liés à une interruption spontanée de grossesse et l’interdiction du licenciement d’une salariée pendant les dix semaines suivant une interruption spontanée de grossesse.

Ce texte nécessaire pour accompagner les femmes et les couples endeuillés, a été adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale.