Pour faire face à la problématique des déserts médicaux, le jeudi 15 juin, nous avons adopté à l’Assemblée nationale une proposition de loi « visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels ». Ce texte de mon collègue Horizons Frédéric Valletoux fait du territoire de santé l’échelon de référence pour évaluer les besoins et y répondre. Lutte contre le “nomadisme médical”, contrat d’engagement de service public, permanence des soins : autant de mesures mises en place par cette loi pour apporter des premières réponses aux déserts médicaux.

Nous avons en revanche rejeté la proposition de restriction de liberté d’installation des médecins. À l’instar de Frédéric Valletoux comme du Ministre de la Santé François Braun, j’estime que cette proposition, si elle part d’une bonne intention, aurait pu être contre-productive et aurait pu aggraver la situation en rendant moins attractives les carrières de soignants, à l’heure où nous en manquons cruellement.

Je salue donc l’adoption de cette proposition de loi mais reste très consciente que celle-ci n’est qu’une première pierre d’un chantier important qui nous attend : recréer une offre de soins adaptée et fournie sur tout le territoire national.