À l’occasion de la niche parlementaire du Groupe Horizons, nous avons étudié la proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile. À cette occasion, j’ai porté la voix du Groupe Démocrate afin d’apporter notre soutien à l’initiative de la Rapporteure Anne-Cécile Violland.

Ce texte permet en effet de réguler un secteur et un mode de consommation qui n’est pas en cohérence avec notre feuille de route sociale et environnementale.

Nous produisons aujourd’hui 80% de vêtements de plus qu’il y a 15 ans. Or, l’industrie textile émet 4 milliards de tonnes de CO2, soit 8% des émissions de gaz à effet de serre mondiales.

Quant aux conditions de travail de celles et ceux qui fabriquent ces pièces, elles sont souvent indignes.

Aussi le texte de loi propose-t-il 3 grandes mesures :

– Une définition claire de la « mode éphémère ou jetable » (ou fast fashion) comme étant le dépassement de certains seuils de production et de commercialisation de textiles ;

– Le renforcement de la filière de responsabilité élargie du producteur du textile au travers d’une modulation de la contribution financière à l’éco-organisme ou le renforcement des pénalités prévu par l’éco-organisme ;

– L’interdiction de la publicité pour tous les produits répondant aux critères de mode éphémère.

En votant à l’unanimité ce texte, nous faisons un premier pas nécessaire pour responsabiliser les vendeurs et les consommateurs mais aussi pour réguler un marché où les distorsions de concurrence ne permettaient plus aux commerces traditionnels de survivre.

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