Quelques semaines après les violences qui ont suivi le choc de la mort d’un jeune homme lors d’un contrôle routier à Nanterre, le gouvernement a présenté sa réponse aux violences urbaines de juin 2023.
Après le rétablissement de l’ordre par l’action des forces de police et des gendarmes, le temps fut à la reconstruction. Grâce à un projet de loi très rapidement voté, les élus locaux ont pu bénéficier d’un accompagnement. C’est aujourd’hui 60% des bâtiments publics qui ont d’ores et déjà été remis en état.
Le plan présenté par le gouvernement s’appuie sur des réponses collectives et de proximité. D’abord, le lien police-citoyens sera renforcé, notamment par le biais de la police municipale en lui donnant la possibilité d’accomplir certains actes de police judiciaire.
Ensuite, en poursuivant la lutte contre le fléau que constitue le trafic de stupéfiants qui gangrène de trop nombreux quartiers. Un élargissement de notre palette de sanctions sera mis en place afin qu’aucun acte ne reste impuni.
Par ailleurs, la nécessité qui a supplanté le bilan de ces violences est le besoin de responsabiliser les jeunes et leurs parents par des sanctions mais aussi de l’accompagnement, à travers l’école, les associations, le SNU.
Enfin, les émeutes de cet été ont montré le rôle clé joué par les réseaux sociaux pour encourager les violences et créer l’escalade. Avec le règlement européen DSA, nous disposons désormais d’outils puissants pour faire retirer les contenus violents en ligne.
Cette réponse est collective et appelle à la responsabilité de tous et à tous les niveaux.