Mi-novembre, l’Assemblée nationale a débuté l’examen du projet de loi sur l’immigration, en Commission des affaires étrangères et en Commission des lois. Ce texte, je le sais, concentre l’attention de beaucoup de Françaises et Français car il touche aux valeurs fondamentales portées par notre pays et s’inscrit dans un contexte d’instrumentalisation du phénomène migratoire.
Je souhaite que ce débat puisse regarder la situation actuelle sans angélisme et avec pragmatisme : ce qu’est la réalité de l’immigration aujourd’hui, les difficultés d’intégration rencontrées et la nécessaire fermeté dans notre politique de lutte contre l’immigration irrégulière.
L’examen au Sénat a beaucoup durci les mesures proposées initialement par le gouvernement. En tant que porte-parole de mon groupe en Commission des affaires étrangères, j’ai défendu un retour au texte initial et équilibré.
C’est la position que je prône aussi dans la lignée de l’initiative transpartisane à laquelle j’ai pris part depuis de nombreux mois, pour défendre une vision humaniste de l’immigration et une intégration renforcée par le travail.
En Commission des lois, mon engagement s’est poursuivi dans ce sens sur un sujet qui me tient particulièrement à coeur : la situation des livreurs indépendants. En effet, dans la lignée de mon rapport sur le « Quick Commerce » que j’ai rendu en mai dernier, j’ai défendu une mesure ouvrant une possibilité de régularisation sous conditions pour les livreurs indépendants, au même titre que les salariés aujourd’hui.
Un travail en commun sera lancé avec les Ministères concernés, j’y prendrai toute ma part.