Alors que selon les enquêtes de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, 15 % des collégiens déclarent s’être sentis harcelés au cours d’une année scolaire, nous faisons de la lutte contre le harcèlement scolaire la priorité absolue de cette rentrée.
Dans la lignée de ce qui a été fait depuis six ans, différentes mesures ont été annoncées lors de la présentation du plan interministériel d’action contre le harcèlement à l’école :
- Prévenir c’est sensibiliser le plus grand nombre et former l’ensemble des acteurs du monde éducatif : familles, personnel scolaire, éducateurs sportifs, magistrats, forces de l’ordre ainsi que professionnels de santé, tous sont mobilisés face à ce fléau.
- Détecter c’est dénoncer, contrôler, recueillir et inciter la parole, notamment à travers la diffusion massive du numéro unique 3018 et le développement accru d’outils de signalement.
- Accompagner c’est répondre, sanctionner selon la gravité des faits : le transfert de l’élève harceleur dans un autre établissement peut être prononcé tandis que le rôle des magistrats et forces de l’ordre est renforcé. Par ailleurs, le cyberharcèlement est combattu avec fermeté, des faits de harcèlement en ligne pouvant induire le bannissement temporaire des réseaux sociaux.
L’école doit être un lieu d’épanouissement et de liberté pour chacun. Protéger nos enfants c’est leur permettre d’étudier sereinement dans un climat de confiance par une action à tous les échelons de la communauté éducative. Les événements de cette rentrée nous ont, malheureusement, rappelé l’impérieuse nécessité de ce combat.