La livraison alimentaire à domicile a connu un essor exponentiel depuis le début de la crise sanitaire. Dans tous les arrondissements de Paris, les riverains et passants s’interrogent sur la présence de devantures opaques et l’affairement de dizaines de livreurs à vélo ou scooter devant ces entrepôts ou cuisines fantômes.

Si l’évolution des modes de vie tend à favoriser le recours à ce genre de service, la multiplication des dark stores n’est pas sans poser des problèmes en termes de modèle social, de concurrence déloyale, de vitalité de nos quartiers, de qualité de vie des riverains ou encore d’occupation de l’espace public.

C’est pourquoi j’ai déposé, au nom de notre groupe Démocrates et apparentés, une proposition de résolution visant à donner un cadre au secteur de la livraison alimentaire à domicile.

Celle-ci vise à combler un vide juridique en :

  • proposant une définition claire des entrepôts fantômes ;
  • renforçant leurs obligations sociales et environnementales ;
  • renforçant pour les collectivités territoriales les outils nécessaires à leur régulation.

Ces pistes de réflexion et d’actions nous permettront de légiférer dès le début de la prochaine législature.

Retrouvez le texte de ma proposition de résolution