Chers amis,
Vendredi s’est terminé l’examen du projet de réforme des retraites à l’Assemblée nationale. Avec un sentiment de colère et d’inachevé. Sentiment de colère face aux comportements qui ont profondément abîmé notre démocratie parlementaire. Et d’inachevé en raison de l’obstruction systématique qui ne nous a pas permis d’aller au bout de l’examen du texte.
Si la nécessité de réformer notre système de retraite par répartition en raison de l’effet démographique sur son équilibre financier a été reconnue par la majorité de l’Assemblée, les débats de fond sur les financements de notre modèle ou encore sur la corrections des injustices actuelles de notre système de retraite n’ont pu avoir lieu en raison de la stratégie d’obstruction systématique menée par la NUPES, LFI en premier lieu.
Notre système par répartition est pourtant au fondement de notre pacte social. Une telle réforme qui nous concerne toutes et tous aurait mérité un débat argumenté, lisible pour nos concitoyens, pour confronter les projets. Il n’en a rien été.
Le groupe Démocrate avait formulé un certain nombre de propositions. Quelques unes seulement ont pu être étudiées : amélioration de la retraite des femmes à travers la prise en compte des trimestres de maternité, suppression de freins à l’emploi des seniors, clause de revoyure permettant de mesurer l’effet de la réforme, autant d’avancées pour notre système de retraite que je souhaite voir pérennisées.
Je forme le vœu que le Sénat puisse se saisir de ce texte en garantissant qu’un débat, nécessaire, puisse avoir lieu.
Retrouvez en vidéos mon carnet de bord de la réforme des retraites
Bien amicalement,