Du 29 mars au 17 avril, nous avons examiné, en première lecture, le projet de loi Climat et Résilience. Cette loi, qui s’appuie sur les propositions de la Convention citoyenne pour le Climat, permettra de franchir une étape supplémentaire dans la lutte contre le réchauffement climatique afin d’atteindre les objectifs de réduction de gaz à effet de serre contenus dans l’Accord de Paris.

Création d’un “score carbone” sur le modèle du nutriscore, renforcement de l’éducation à l’environnement, interdiction de la publicité en faveur des énergies fossiles, développement de la vente “en vrac”, mise en place d’un chèque alimentation durable, lutte contre la déforestation, développement du menu végétarien quotidien, lutte contre l’artificialisation nette des sols, autant d’avancées qui s’inscrivent dans le quotidien des Français.

Soucieuse d’accélérer la révolution des mobilités à l’œuvre au sein de notre pays, j’ai notamment soutenu des amendements permettant d’agir concrètement afin d’encourager la pratique du vélo à travers, par exemple, l’extension de la prime à la conversion pour l’achat de vélo à assistance électrique ou de vélo cargo, l’accompagnement de la filière française du vélo ou le développement de parkings sécurisés pour les vélos.

Mardi 4 mai, nous avons procédé au vote solennel et adopté très majoritairement le texte du projet de loi. Je me réjouis de cette adoption qui fait suite à la mise en œuvre d’un processus démocratique inédit. Le texte sera prochainement examiné par le Sénat.