En séance publique à l’Assemblée nationale, nous avons voté les crédits de la mission Culture du Projet de loi de finances pour 2023.
À cette occasion, nous avons débattu et adopté mon amendement visant à corriger la forte disparité de statut et de rémunération entre les enseignants des Écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA).
Les enseignants contractuels ou vacataires des ENSA, d’un niveau bac+5 ou doctorat, sont en effet rémunérés 640 euros pour un mi-temps mensuel, sans aucune perspective d’évolution de carrière ni assurance de renouvellement de contrat. Cette situation les place dans un statut inéquitable par rapport à leurs collègues titulaires des ENSA, mais également à l’égard de leurs collègues contractuels en écoles d’art ou à l’Université.
C’est la raison pour laquelle nous avons appelé à une revalorisation de l’indice des enseignants contractuels et vacataires pour mettre fin à une inégalité et afin d’inscrire leur rémunération dans la poursuite de la trajectoire fixée par le Président de la République pour les enseignants.