Un peu plus d’un an après la victoire de la Ligue nationale pour la démocratie aux élections de novembre 2020, portant de facto Aung San Suu Kyi à la tête du pouvoir exécutif, le coup d’État militaire du 1er février 2021 a mis fin à la transition démocratique en Birmanie.

Depuis, les observateurs internationaux ne cessent de dénoncer la multiplication des atteintes à l’État de droit, la répression sanglante des manifestants et les nombreuses exactions commises par la junte militaire.

Malgré la situation, la ferveur démocratique continue d’animer certains responsables politiques birmans, à l’instar des membres du Gouvernement d’unité nationale (NUG) avec qui notre commission des Affaires étrangères avait eu l’occasion d’échanger en juin 2021.

À leur courage pour la défense de nos valeurs communes, l’Assemblée nationale a répondu par l’adoption à l’unanimité d’une proposition de résolution dénonçant les faits et conséquences du coup d’État militaire et appelant :

  • à soutenir le gouvernement légitimement élu et dénoncer les actes portants atteinte à la démocratie et à l’État de droit commis par la junte militaire ; 
  • à se positionner aux côtés du gouvernement français dans les actions qu’il met en place en faveur d’une sortie de crise pacifique.

L’adoption de ce texte est un geste fort de soutien à cette initiative démocratique essentielle pour la stabilisation du pays et la réconciliation nationale.