Ce samedi, comme il y a deux ans et comme il y a un an, nous étions place de la République pour manifester notre soutien au peuple ukrainien.

Face à l’invasion russe, la France se tient aux côtés de l’Ukraine, chaque jour, depuis 2 ans : livraison d’armes, formation des soldats mais aussi perspectives d’adhésion à l’Union européenne, aide humanitaire et accueil des réfugiés ukrainiens, ce soutien est multiple et solide.

Alors que nous entamons la troisième année de conflit, la France et l’Union continueront à soutenir l’Ukraine dans tous les domaines, aussi longtemps que nécessaire. Il en va de notre propre souveraineté et notre autonomie stratégique.

La France a conclu le 16 février 2024 un accord de coopération en matière de sécurité pour une durée de 10 ans. Cet accord prévoit jusqu’à 3 milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire pour l’Ukraine en 2024, et la poursuite de notre soutien sur tous les plans : fourniture de matériels militaires, coopération entre industries de défense avec le développement de co-productions, formation, renseignement, aide civile.

L’Union européenne est, par ailleurs, le premier soutien de l’Ukraine au niveau international. Depuis le début de l’agression russe, nous avons collectivement soutenu l’Ukraine à hauteur 88 milliards d’euros, en plus des 13 paquets de sanctions ciblant la Russie et la Biélorussie.

Secrétaire de la Commission des affaires étrangères et Vice-Présidente du groupe d’amitié France-Ukraine, ce conflit est l’une des priorités de mon mandat et je me suis rendue en Ukraine afin de mesurer le soutien de la France, d’échanger avec mes homologues de la RADA et faire le point sur leurs besoins.

Au-delà des sanctions qu’on lui impose, le régime russe doit payer pour ce qu’ils infligent aux Ukrainiens : c’est ce que nous proposons, dans une résolution transpartisane avec mes collègues Julien Bayou et Benjamin Haddad : que les actifs russes gelés soient utilisés pour permettre la reconstruction du pays.

La menace que fait peser le régime russe ne s’arrête pas aux frontières de l’Ukraine et c’est bien la sécurité de l’Europe qui se joue dans ces combats. L’Ukraine a choisi la démocratie et la liberté, nous lui devons un soutien sans faille. Notre action aux côtés de l’Ukraine ne faiblira pas, jusqu’à la victoire.