Grande cause du quinquennat depuis 2017, la lutte contre les violences conjugales constitue une priorité. À l’issue du premier Grenelle, le gouvernement avait déjà annoncé 46 mesures, aujourd’hui réalisées à 75 %, parmi lesquelles :

  •  L’ouverture de 2 000 nouvelles places d’hébergement d’urgence ;
  •  La formation de 90 000 policiers et gendarmes ;
  •  La mise à disposition de 1 000 bracelets anti-rapprochement ;
  • L’extension des horaires du 3919, 24h/24 et 7 jours sur 7 ;
  • Le déploiement de 3 000 téléphones grand danger d’ici fin 2021.

En juin dernier, à la suite des féminicides de Mérignac et d’Hayange, 6 mesures supplémentaires ont été ajoutées, dont le projet de loi responsabilité pénale et sécurité intérieure qui va permettre d’identifier les failles des dispositifs liées aux violences conjugales, de renforcer le fichier national d’interdiction de port d’arme ainsi que de permettre l’inscription dans le fichier des personnes condamnées pour des violences sur mineurs.

En 2020, 102 femmes sont tombées sous les coups de leurs partenaires. C’est certes 44 de moins qu’en 2019, mais toujours 102 de trop. Nous sommes déterminés à briser cette spirale de violence qui nécessite l’engagement de toute la société.